dimanche 22 novembre 2009

jeudi 19 novembre 2009

Cupcake made in Belguim

N'ayant pas de template sur mon blog, vous n'avez pas encore pu découvrir mon obsession de fausse fille. Oui parce qu'en fait, je ne suis pas une vraie fille, je fume, adore la bière, déteste les ragots de nenette. J'aime pas les filles. Trop de blanc, trop de rose, trop délicate, trop précieuse.

Pourtant, graphiquement, j'ai un style de petite fille, je me rue sur le rose, sur ce tout ce qui est "bébé", tout ce qui est arrondi, pointillé, ...

Du coup, les cupcakes je les porte dans mon coeur. J'ai couru de long en large les rues de New York pour en trouver. Mais la seule boutique qui me fessait de l'oeil dans tout Manhattan, il fallait planter sa tente pour avoir une chance d'être servie. Et puis c'est quoi cette idée de s'implanter juste à coter de Marc By Marc Jacobs? Fatalement, j'ai passé ma journée dans ce 6m2 à écraser des pauvres japonaises qui prenait tout ce qui passe.
Résignée, une après-midi ensoleillée je m'en suis acheté sur Times Square, mauvaise idée.

Par hasard en fouillant sur Google, je suis tombée sur le site d'une charmante boutique à deux pas de Châtelain qui venait d'ouvrir. J'ai enfilé ma veste et je suis partie à sa recherche.

Je suis arrivée sur place... Waouh.

Du rose, un vieux meuble, un table pour les enfants, des petites fleures, des orchidées,... Le sourire des vendeuses m'ont d'autant plus réjouis. Je me suis installée, j'ai passé commande: cupcake à la violette avec un cappuccino mousse de lait.
Comment vous décrire ces saveurs?

Je ne suis pas une grande fanatique du sucre. Mon corps ne supporte pas cela (je vous ai dit que je n'étais pas une vraie fille). La preuve: un chocolat chaud peut me faire sauter au plafond et me rendre malade.
Mais là, tout est équilibré. Entre le cake ( qui est délicieux, bien souvent ils sont trop sec...), la mousse, les petites billes dessus, .... Parfait.
Rien à redire.

Je vous invite vivement à vous rendre Rue du Page à XL... Puis à coté, il y a une chouette boutique de seconde main. Raison de plus.

J'espère vivement prendre mon appareil photo demain pour vous offrir un aperçu de l'endroit.

samedi 7 novembre 2009

YO ! MATTE MON SAC


Un sac de fille c'est un peu sa vie. Alors pour ne pas faire l'impolie j'ai décidé de me présenter au travers ce qui vit au fond de celui-ci. No way de voir là un quelconque message publicitaire, j'exprimerais un jour mon opinion sur le sujet d'ailleurs.

Billy L - Jerôme Dreyfuss. Oui, j'ai craqué pour le noir. Tant pis, le moutarde attendra.
Une paire de gant en cuir vintage pour prendre le Villo sans s'inquiéter de mes mains.
De la lotion pour les nettoyer. Oui parce qu'avec cette grippe du cochon qui traîne, je voudrais pas me faire embarqué dans une combine de Mexicain!
Un rouge à lèvre Chanel pour les rares occasions. Mais il m'accompagne malgré tout. Et pour les entretenir "YesYesYes" de BodyShop, aidons la lutte contre le Sida.
Une paire de Wayfere, RayBan au cas ou le soleil déciderait à se montrer. C'est comme pour la grippe, on anticipe !
Mon fidèle Nokia qui ne me lâche jamais. A ça non !
Mes clés, et du bordel qui les accompagnes.
Un Ipod Touch de mon amoureux. Je me permets de le lui voler. Il est tellement beau avec sa pochette Paul Frank. Et puis, dessus il y a le dernier album de Jay-Z. Une pure merveille. Je vous conseille vraiment "Empire State Of Mind", grosse nostalgie de New-York...
Un agenda, et un carnet de note. Et, sait-on jamais, mon passeport. Des Chewing gum dont le packaging ressemble (parait-il) a un paquet de préservatif et des mouchoirs.
Mon porte feuille condensé en un porte carte. J'y glisse tout, abonnement, sous, factures, ... Version Pain d'épice pour Shrek !
Et enfin de la réhydratation avec d'abords, de la Perrier citron, très important pour les lendemains de la veille. Mais surtout Vitamine Water, si vous ne vous êtes pas encore jeté sur les gens qui en distribuent dans la rue, c'est le moment. Personellement je suis heureuse d'en voir, ca me rappelle mes après-midi au soleil au Washington Square de New York.
Après discussion avec un des promoboys normalement d'ici 5 mois ces bouteilles colorées se retrouveront dans nos grandes surfaces. En attendant, quelques librairies et coffie store en proposent, j'ai de la chance, la librairie à MaCampagne en a! Mon bonheur à moi quand je vais travailler !


A présent je file, j'ai une dépendaison de crème à bière à inaugurer.

vendredi 6 novembre 2009

Il était une fois ... Billy

C'est l'histoire de deux filles un peu saoul qui rencontre le même amour. Entre deux rires, il s'est imposé à elle! Le Billy de Jerôme Dreyfuss. Mais pas n'importe quel Billy, le grand, le plus grand, le plus beau ... Couleur moutarde. - Oui je sais, on dit "jaune", mais la moutarde ça te pique au nez. On était belle, toute les deux contre cette vitrine à se faire des plans sur la comète pour justifier cet amour soudain.

Comme toute fille amoureuse, je suis devenue obsessionnelle, j'ai cherché à tous les coins de rue de notre douce capitale un bout de cuir, une couleur, un signe... Mon Billy. Mais rien n'y fais. Personne pour combler mon manque. Moi qui ne jurait que par Balenciaga, je vais devoir faire des infidélités à Nicolas. Oui parce que vous voyez, depuis qu'il est entré dans ma vie, je suis comme une junkie en recherche de sa dope. Surtout depuis ce fameux article m'expliquant que les sacs Jérôme Drefuss étaient conçu en respect avec notre environnement. Tout mon coté bobo-écolo est remonté à la surface. Il me faut ce sac pour prendre le Villo, aller au marché, faire les puces, ... Oui parce qu'en plus d'être obsessionnelle, je suis écologique (du moins j'essaye).

Il manque quelque chose dans ma vie.

Heureusement, "Google est mon ami" et, au bout de plusieures heures de recherche, j'ai trouvé LES mots clés. Je me suis rendue aussi rapidement dans la boutique afin de le toucher, l'effleurer. Mais surtout me demander si je ne peux pas l'adopter. J'ai milles choses à mettre dedans. Je m'imaginais (ah si j'utilise l'imparfait c'est que la chute n'est pas positive!) dans différentes tenues dont je n'ai pas la moitié des pièces, bien dans ma peau, libre, ... C'est incroyable comme avec un sac, la femme s'imagine changer tout son look, se métamorphoser en bombe sur des talons de 10 cm que les pavés de Bruxelles ne tolèrent de toute façon pas !
Mais qu'importe, c'est la tête pleine d'espoir que je me suis rentrée dans la boutique.
Et ils étaient là, devant moi, le modèle M bois de rose, le modèle L en noir, ... Je me suis accroupie pour leurs parler, leurs murmuer qu'ils m'ont manqué, pendant tout ce temps...

Les vendeuses ont été d'un énorme respect. Elles m'ont laissé le temps de les apprivoiser, de savoir quel serait mon chouchou. Futée la vendeuse! Futée mais adorable. Au bout de 10 minutes je me suis retournée et ai fait ma demande " je voudrais épouser le Billy L couleur moutarde" - oui jaune, je sais! Grand moment de solitude sur leurs visage "Je suis désolée, nous n'avons pas ce modèle et nous ne pouvons plus le commander."

... Comment ça plus possible de le commander? Jérôme arrête de produire son modèle? Le moutarde ne se vend pas bien? (Jaune, oui oui)

Non non, c'est la faute aux soldes ( mais c'est au mois de janvier), aux fêtes de fin d'année (heureusement que je n'ai pas encore rédigée ma lettre au Père Noël!) et tout le bataclan que recouvre le mois de décembre et celui de janvier.

Pas pure hasard, j'ai demandé à la jolie-gentille-vendeuse-futée si autre part dans Bruxelles je pourrais le trouver. Simple curiosité.
Non.

Bon. La main tremblante j'ai quitté la boutique. Il pleuvait - ben tient, il fait Belge comme qui dirait.

Mais je ne perd pas espoir... Je l'aurais mon Billy, il ne va pas me contrer longtemps.

Un jour, on sera réuni. Pour le meilleur et pour le pire.